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Le premier divorce de Henri VIII et le schisme d'Angleterre : Fragment d'une chronique anonyme en latin / Publ. avec une introd., une trad. française et des notes par Charles Brémont

[Livre]

Edité par H. et E. Champion

1917

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Langue
français
Description physique
152 p.
Date de publication
1917
Collection
Bibliothèque de l'école des hautes études, Sciences historiques et philologiques
Contributeurs
Bémont, Charles (1848-1939). 340,. Traducteur
Cotes
  • 59632-221
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Biographie

Paracelse ou Paracelsus, dont le nom d'origine est Philippus Theophrastus Aureolus Bombast von Hohenheim, né le 10 novembre 1493 à Einsiedeln (en Suisse centrale) et mort le 24 septembre 1541 à Salzbourg (aujourd'hui en Autriche), est un médecin, philosophe et alchimiste, mais aussi théologien laïc suisse, d’expression allemande (de dialecte alémanique). Ce fut un médecin-chirurgien innovateur en thérapeutique, un philosophe de la nature concevant les phénomènes naturels comme des processus alchimiques de transformation, un théoricien des forces surnaturelles et un rebelle s'en prenant parfois avec virulence aux institutions et aux traditions. Paracelse, philosophe, est un théoricien du Grand Tout, toujours animé par le désir de pénétrer la nature profonde des choses, attiré aussi bien par la Nature que par le royaume de Dieu. Sa pensée foisonnante, exubérante, est à l'image de l'homme rebelle, truculent, profondément croyant, se pensant sur la fin de sa vie, comme le médecin-prophète du dernier âge. Paradoxalement, sa philosophie de la nature d'inspiration chrétienne et alchimiste, centrée sur Dieu, allait dans les siècles suivants, fournir un cadre intellectuel plus fructueux au développement de la médecine chimique moderne que la philosophie de la nature, rationaliste et naturaliste de la médecine galéniste, dominante à l'époque, mais qui était devenue dogmatique et sclérosée. Toutefois, le paradoxe n'est qu'apparent, car le système de pensée de Paracelse n'était pas à prendre ou à laisser en totalité ; seuls quelques éléments provenant de la pratique médicale pouvaient être gardés. Dans son œuvre immense, toute imprégnée de la «magie naturelle» propre à la Renaissance, se trouvaient quelques idées fortes et innovantes qui semblent avoir impulsé (ou parfois seulement préfiguré) les recherches ultérieures des médecins paracelsiens sur la voie d'une approche ontologique des maladies, de l'extraction des principes actifs des substances, de l'usage interne des médicaments chimiques ou des remèdes psychoactifs. En somme, Paracelse initie le tournant de la médecine galénique vers la médecine moderne basée sur la biochimie, en déstabilisant les édifices galénique et aristotélicien et en ouvrant la voie à la physiologie expérimentale. On peut aussi considérer que la pensée de Paracelse est le point de départ du long processus de séparation de la chimie de l'alchimie. Les travaux de nombreux savants sur deux siècles et demi permirent de se libérer des excès métaphysiques de Paracelse et en s'appuyant sur les expériences de laboratoire d'aboutir à la révolution chimique de Lavoisier des années 1787-1789.