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Son héritage musical

Entré au répertoire de l'Opéra en 1899, Le Roi d'Ys est le chef d'oeuvre majeur du compositeur. Il a silloné le monde et la mise en scène originale de Charles Ponchard et Louis Paravey a été maintes fois revisitée : en 1902 par Albert Carré, en 1941 par Pierre Chereau, en 1966 par Robert Gilles.

L'ouverture imposante de l'opéra telle que nous la connaissons est la version inaugurée au Concert Lamoureux le 20 novembre 1887, avant même la première représentation de l'opéra. Toute la teneur dramatique rappelle Richard Wagner (1813-1883) ou Carl Maria von Weber (1786-1826)1. Si  cette ouverture n'a cessé d'être jouée, l'opéra l'est peu de nos jours.

Espérons que cet opéra, dans son intégralité, soit de nouveau monté et revisité sur les plus grandes scènes.

Mise en scène de 1902 dans Le Théâtre n° 89,
bmL, P.921 de septembre 1902

Pour autant, Il ne faut pas oublier les succès antérieurs de Lalo. Les années 1870 sont une période féconde pendant laquelle Symphonie espagnole, Concerto en Fa, Rhapsodie norvégienne, Concerto pour violoncelle ou encore Trio en la sont salués par le public et la critique.

Sa Symphonie espagnole comme sa Rhapsodie norvégienne sont des "symphonies concertantes". Ce genre lui permet de renouveler le cadre traditionnel. Construite en cinq mouvements pour violon et orchestre, La Symphonie espagnole surfe sur le courant ibérique à l'instar de Georges Bizet et sa Carmen. Elle est dédicacée à son ami violoniste Pablo de Sarasate (1844-1908). Tchaïkovsky (1840-1893) s'en inspire pour écrire son célèbre Concerto en Ré Majeur. Couronnée de succès dès sa première représentation le 7 février 1875 aux Concerts populaires de Pasdeloup, sa Symphonie espagnole est toujours interprétée.



bmL, Fonds Lefebvre 17 Sa Fantaisie norvégienne pour violon et orchestre qu'il a remanié en Rapsodie norvégienne est composée à la demande Pablo de Sarasate. En effet revenu d'un voyage en Europe du Nord, Sarasate a confié à Lalo un recueil de chansons populaires norvégiennes. À l'époque, le folklore qu'il soit espagnole, russe, scandinave ou encore régional est en vogue. 

Lalo s'inspire d'ailleurs d'un thème du pianiste norvégien Edvard Grieg (1843-1907) : Folkelivsbilder opus 19 ("Scènes de la vie populaire"). Sa Fantaisie norvégienne est présentée pour la première fois à Berlin le 1er décembre 1878 par Pablo de Sarasate et le compositeur Max Bruch (1838-1920). 

Lalo réarrange ensuite deux des trois mouvements afin de créer sa Rapsodie norvégienne pour orchestre et sans soliste cette fois. Elle s'incrit dans la tradition du genre avec une progression des mouvements du plus lent au plus rapide. Lalo opte  pour Andatino en La mineur et majeur, Allegretto en La majeur et Presto.

Interprétée le 20 avril 1879 sous la direction d'Édouard Colonne, cette Rapsodie  a connu le même engouement que sa Symphonie espagnole

Le Concerto pour violoncelle et orchestre en ré mineur fait toujours partie du répertoire des violoncellistes. Très expressif, il y occupe une place centrale. Lalo a travaillé sur la partie soliste avec le violoncelliste belge  Adolphe Fischer (1894-1895)  auquel le Concerto est destiné. Achevé fin novembre 1877, la première est donnée au Concerts Pasdeloup le 9 décembre. Aujourd'hui, il est toujours programmé en France comme à l'étranger.


Son ultime opéra La Jacquerie est terminé par Arthur Coquard (1846-1910). Le 5 mars 1895 sur la scène de l'Opéra de Monte-Carlo, l'oeuvre inachevée du mastro résonne enfin mais c'est un rendez-vous quelque-peu manqué malgré l'accueil chaleureux. Après une longue absence, elle ressort en 2015 avant de tomber dans l'oubli, une fois encore... jusqu'à quand ?



bmL, 24429


Lalo ne verra pas non plus le triomphe de la musique de Namouna, ressuscitée le 19 juin 1943 avec la création de Suite en blanc sur une chorégraphie de Serge Lifar. Entrée au répertoire de l'Opéra, plus de 300 représentations ont lieu !

Il laisse derrière lui un corpus d'environ 70 oeuvres. Il a sublimé les vers de Musset et d'Hugo, les pasquilles de Béranger et Desrousseaux. Son apport à la musique de chambre à travers le Quatuor Armingaud n'est plus à démontrer comme l'illustrent le prix Chartier qu'il reçoit en 1878 ou encore son Trio en la.  Le musicologue Jean Chantavoine y voit "un des sommets de la musique de chambre moderne - et je ne dis pas seulement de la française - avec son allegro un peu schumannien, son bondissant scherzo, [...] avec son profond adagio et son finale énergiquement radieux. [...] Peut-être, enfin, Lalo est-il surtout un poète du ryhtme."2

C'est bien ce qui caractérise Lalo, l'inventivité et la singularité du rythme et de l'orchestration, d
e la Namouna décriée ou encensée au Roi d'Ys qui fit l'unanimité. Une oeuvre sobre et riche à fois, puissante, colorée, vibrante, autant de qualificatifs qui reviennent chez les amateurs comme les professionnels, sans oublier ses amis. Son fils Pierre Lalo disait que son "père ne joua jamais de piano, ne mit jamais ses mains sur un clavier... La musique, il ne la connaissait que par la lecture des partitions. Il affirmait même assez préremptoirement que la musique n'est pas faite pour être entendue..."3 Peut-être est-ce pour cette raison que les partitions du maestro sont si riches ?

Le compositeur Paul Dukas (1865-1935) s'interroge lors du centenaire  d'Édouard Lalo en 1923 : "n'aurait-il pas ainsi exercé une influence plus profonde et méconnue qu'on ne le soupçonne sur la musique d'aujourd'hui ?"4 Et maintenant, contentons-nous de lui rendre de simples hommages ou inspire-t-il encore les nouvelles générations ?



1. THIÉBLOT, Gilles, Édouard Lalo, 2009
2. Le Ménestrel du 26 janvier 1923
3. La Voix du Nord du 22 mars 1973 (Jx. 378)
4. La Revue musicale du 1er mars 1923 (P. 188)



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