Syracuse

Le Diable rose

       Le Diable rose est décrit dans la Presse du Nord et du Pas-de-Calais comme étant :

"l’exemple même, avec ses portraits à charges occupant la première page, des journaux satiriques dont la vogue bat son plein dans les dernières années du Second Empire. Apprécié pour ses ‘silhouettes lilloises’, croquis au vitriol des célébrités de la ville, il n’a pourtant qu’une existence trop brève, de juin 1872 à février 1873. Le Carillon ‘inconsolable de la mort du petit diable’ prend la suite, mais ne paraît que quelques semaines. Une chance que n’ont pas ses successeurs Le Grillon ou La Chaudière où l’on retrouve souvent les mêmes rubriques et les mêmes dessinateurs”.

       En effet, Le Diable rose, sous-titré “journal artistique et littéraire”, connaît de fréquents changements d’imprimeurs et même la censure du dessin de leur sixième numéro.

      Les articles du journal étaient signés par des pseudonymes tels que Satan, Diable rose, Nick et Méphisto. Autant de noms se rapportant au diable (“Old Nick” étant un des noms donnés au diable en anglais), ou aux démons (tel que Méphisto, qui fait référence au démon Méphistophélès).