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Horizons perdus / Frank Capra, réal.

[Blu-ray]

Frank Capra

Edité par Sony Pictures Home Entertainment

2021

1935, en Chine. Sous la menace des troupes japonaises, le diplomate Robert Conway organise l'évacuation de ses concitoyens. Alors qu'il vole vers les Indes Britanniques, l'avion s'écrase dans les montagnes tibétaines. Conway et quatre autres survivants sont recueillis dans une lamaserie de Shangri-La. Ils découvrent un véritable paradis où règnent harmonie et bonheur.

Bande annonce. Les 2 fins (3 min. Comparaison avant et après restauration (1 min). Documentaire basé sur des photos, fait par l'historien Kendall Miller (30 min). Commentaires sur la restauration du film par Charles Champlin et Robert Gitt. 2 versions pour 1 générique (2 min). 3 scènes supprimées (8 min).

Note
  • Langues principales : anglais, français, allemand, italien, espagnol. Sous-titres : anglais, français, allemand, portugais, espagnol, italien, grec.
  • Oscar du meilleur montage 1938; Oscar de la meilleure direction artistique 1938
  • Columbia Pictures, cop. 1937
Langue
anglais ; français
Description physique
1 Blu-ray Disc 50 (02 h 12 mn)
Autre titre
  • Lost horizon (Titre parallèle)
Contributeurs
Hilton, James (1900-1954). Antécédent bibliographique
Riskin, Robert (1897-1955). Scénariste
Tiomkin, Dimitri (1894-1979). Compositeur
Wyatt, Jane (1910-2006). Acteur
Horton, Edward Everett (1886-1970). Acteur
Mitchell, Thomas (1892-1962). Acteur
Margo. Acteur
Walker, Joseph (1892-1985). Photographe
Howard, John (1913-1995). Acteur
Colman, Ronald (1891-1958). Acteur
Cotes
  • CIN CAP
EAN
3333299316239
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En savoir plus

Biographie

Francesco Rosario Capra{{sfn|McBride|1992|p=19|loc=|id=}}, dit Frank Russell Capra, Frank R. Capra ou plus simplement Frank Capra, est un réalisateur, scénariste et producteur américain d'origine italienne, né le 18 mai 1897 à Bisacquino (Sicile, Italie) et mort le 3 septembre 1991 à La Quinta (Californie, États-Unis). Fils d'immigrés italiens, Frank Capra débuta dans le cinéma par hasard, et apprit son métier auprès de Mack Sennett comme scénariste, notamment en tant que gagman (scénariste spécialisé dans les blagues), avant d'entamer une carrière de réalisateur. Il participa, grâce à son association avec le producteur Harry Cohn, à l'essor de la Columbia et devint l'un des metteurs en scènes les plus importants du cinéma américain des années 1930,,{{sfn|Cieutat|1999|p=9|loc=|id=}}, remportant trois fois l'Oscar du meilleur réalisateur (il fut le premier à en remporter trois). Il signa plusieurs grands succès, aujourd'hui considérés comme des classiques du cinéma américain,{{sfn|Coursodon|Tavernier|1995|p=347|loc=|id=}},{{sfn|Cieutat|1999|p=11|loc=|id=}} : New York-Miami, L'Extravagant Mr. Deeds, Les Horizons perdus, Vous ne l'emporterez pas avec vous, Monsieur Smith au Sénat, L'Homme de la rue, Arsenic et vieilles dentelles et La vie est belle, ainsi que plusieurs films de propagande réalisés pendant la Seconde Guerre mondiale, dont la série Pourquoi nous combattons. Sa carrière déclinant, il prit sa retraite au début des années 1960 et publia son autobiographie, The Name Above the Title : An Autobiography, en 1971. Salarié de studio, il fut néanmoins l'un des quelques metteurs en scène de Hollywood à bénéficier d'une totale liberté artistique pour la plupart de ses films{{sfn|Cieutat|1999|p=10|loc=|id=}}. Fort de leur succès public et critique, il fut l'un des premiers à pouvoir imposer l'idée du réalisateur comme auteur du film, ouvrant ainsi la voie à la politique des auteurs{{sfn|Cieutat|1999|p=10|loc=|id=}}. Fait rare, son nom était connu du public et figurait au-dessus du titre sur les affiches promotionnelles de ses films, avant celui des vedettes. Il tenta plusieurs fois, avec Liberty Films notamment, de fonder sa propre société de production indépendante, sans succès.