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L'histoire rocambolesque du buste d'Édouard Lalo

En 1901, le Ministère des Beaux-Arts offre à la ville de Paris ce buste représentant Édouard Lalo. Réalisé en marbre par le sculpteur Hirsch Bernarovitch Feinberg, il fut installé au Théâtre National de l'Opéra.

La ville natale du compositeur commande alors une seconde épreuve pour son Grand Théâtre. Inauguré le 17 août 1902, en même temps que le monument commémoratif en hommage à son ami Desrousseaux, le buste de Lalo prend alors place dans le foyer de l'Opéra de Lille, en présence du directeur du Conservatoire national de Paris, Théodore Dubois, de l'adjoint au Maire, M. le Docteur Debierre et du fils du compositeur, Pierre Lalo. 

Au programme des festivités : l'ouverture du célèbre Roi d'Ys et la Rapsodie norvégienne interprétés par l'orchestre du Grand Théâtre de Lille, suivi des Chants russes pour violoncelle, par le soliste M. Plaquet, puis les mélodies Marine et l'Esclave et l'Ode à Édouard Lalo par M. Riddez, baryton de l'Opéra, avant de s'achever sur la Marseillaise.

 
à gauche, l'exemplaire de Paris, à droite celui de Lille.


bmL, Fonds Lefebvre 2-2 Le 6 avril 1903, un incendie embrase le Grand Théâtre détruisant sur son passage la plupart des décors et mobiliers.

Au surlendemain, parmi les ruines, la tête est retrouvée par le lieutenant des pompiers M. Patin. Intacte, quelque peu effritée à l'arrière et noircie par les flammes, elle trône dans le bureau du commissaire M. Queutier1. Sur décision de la Commission des Musées et après un nettoyage sommaire, elle est présentée quelques semaines dans la galerie des sculptures du Palais des Beaux-Arts, sur une gaine de marbre ornée de palmes et d'une gerbe de lilas et d'oeillets2. Elle rejoint ensuite les caves du musée.

Mais où est passé le buste ?...

Face contre terre, sur le côté droit de l'orchestre, sous les loges de l'avant-scène, gît le buste brisé, à moitié enlisé dans la poussière. Décapité, la tige pliée, le buste retrouve sa tête un peu plus tard au Palais des Beaux-Arts. Conservé dans les réserves, on le pensait sauvé en attendant une restauration, une copie ou même une nouvelle statue. Edmond Leleu, adjoint au Maire, rédacteur au Progrès et pour le compte de revues musicales, l'imaginait déjà au Conservatoire pendant la construction du futur Opéra de Lille3.





Mais décidément la sculpture de Lalo n'a pas de chance... Après avoir perdu sa tête, placée au poste, elle tombe dans l'oubli ! Certains relatent même sa disparition dans l'incendie de 19034... 

Pourtant, le buste, devenu anonyme entre-temps, est toujours au musée. Il est d'ailleurs mentionné en 1982 dans le catalogue De Carpeaux à Matisse : la sculpture française de 1850 à 1914 dans les muséees et les collections publiques du Nord de la France. Il recouvre enfin son identité lors du récolement procédé en 2008 par la responsable en charge des sculptures d'alors, Michèle Moyne.

Sa tête a visiblement souffert mais il demeure précieusement à l'abri dans les réserves du musée. Espérons qu'après avoir affronté les affres du feu et du temps, l'oeuvre de Feinberg puisse être un jour restaurée et honorer ainsi, comme il se doit, la mémoire de notre cher compositeur lillois.


1. Écho du Nord du16 avril 1903
2. Réveil du Nord du 25 avril 1903
3. Extrait d'un article de presse du Fonds Leleu daté de 1905
4. DUFOUR Médéric, Édouard Lalo,1908. Commémorations des 150 ans de la naissance de Lalo, Voix du Nord, 30 mars 1973.
PBA, inv. 2008.0.6.47


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