1 avis
Wilderness heart / Black Mountain
[CD]
Edité par Jagjaguwar
2010
Deux ans après In the future, disque salué unanimement à la fois par la presse et le public, voici le troisième album du quintet, avec Randall Dunn (Boris, Sunn O))), Kinski) et Dave Sardy (Oasis, Wolfmother, LCD Soundsystem) à la production.
- Contient
- The hair song
- Old fangs
- Radiant hearts
- Rollercoaster
- Let spirits ride
- Buried by the blues
- The way to gone
- Wilderness heart
- The space of your mind
- Sadie
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Livre - 2017 - Le roi de soufre : révolution : roman / Roman Rijka
Disponible à Médiathèque Jean-Lévy
Espace Fiction | RP RIJ | Livre | DisponibleAutre format
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Avis des lecteurs
-
Un bel hommage aux 70's teinté de modernisme.
Beaucoup plus léger et moins accès stoner que par le passé, Wilderness Heart est à rapprocher du dernier Cathedral dans son goût pour les sons vintage purement 70‘s, à base d’expérimentations spatiales propres à Pink Floyd, de riffs lourds à la Black Sabbath, d’utilisation de claviers d’époque style mellotron et orgue Hammond rappelant le fameux John Lord de Deep Purple. Mais l’excellent duo s’est nettement porté sur la folk et sur des mélodies souriantes toutes 80’s que n’auraient pas renié les Human League. Ce qui surprendra à coup sûr les fans de la 1ère heure. Après un « The Air Song » d’inspiration Zeppeliniène (on pense entre autres à l’inévitable « Kashmir »), le couple entame le mélancolique et touchant « Radiant Hearts ». Le titre suivant lorgnerait plus vers Black Sabbath, mais ce n’est qu’un leurre les amis, car « Rollercoaster » passe vite de la lourdeur à la douceur (d’où le titre). Cet album réserve aussi son lot de plages plus énergiques comme « Let Spirits Ride », sortez les bécanes, Easy Rider n’est pas bien loin ! Le duo masculin/féminin fonctionne vraiment bien (ces loulous-là ce sont bien trouvés), Stephen McBean nous replonge aux bonnes heures du grunge (Pearl Jam et Blind Melon en tête) et la voix d’Amber Webber tantôt évanescente tantôt agressive est très présente. Côtés influences, les Canadiens Brassent large : du rock stoner des QOTSA, au prog planant d’Hawkwind, le tout parsemé de new wave nostalgique et de folk sentimentale, il s’en dégage une impression plutôt positive dans la veine du Into The Wild d’Eddie Veder. À mille lieux des précédents albums donc, mais bien plus riche en émotions
Guillaume - Le 28 mai 2025 à 15:40