0 avis
Belle et rebelle / Tri Yann,groupe voc et instrLe Renard (3 min 45 s)Gwerz Jorj courtois (3 min 17 s)Favet Neptunus eunti (3 min 05 s)Le Tourdion des manans (3 min 12 s)Les Pailles d'or brisées (3 min 57 s)Produced and bottled on Nantes (3 min 16 s)Korydwen et le rouge de Kenholl (6 min 47 s)La Petite Perrine, la marchande de coccinelles (3 min 48 s)SonateSur la fosse au boulot (4 min 07 s)Belle et rebelle (3 min 17 s)
[CD]
Edité par [Polygram. Division Phonogram] ; [distrib. Polygram-Division Phonogram]
1991
- Note
- détail du personnel
- Paris : prod. Polygram-Division Phonogram, P 1990
- Langue
- français
- Description physique
- 1 disque compact (41 min 08 s). 1 depl (36 cm)
- Date de publication
- [1991 (DL)]
- Contributeurs
- Ladmirault, Paul (1877-1944). Compositeur
Polygram-Division Phonogram (19..-1995). Éditeur commercial
Polygram-Division Phonogram (19..-1995). Distributeur
Polygram-Division Phonogram (19..-1995). Producteur
- Cotes
- 091.4 TRI
- EAN
- 0042284822923
- Numéro du document
- 8482292 (Marzelle)
Où le trouver ?
Autre format
Issus de la même oeuvre
En savoir plus
Biographie
Biographie

Paul Ladmirault est un compositeur français, né à Nantes le 4 décembre 1877 et décédé dans son ermitage de Kerbili à Camoël dans le Morbihan le 30 octobre 1944. Élève de Gabriel Fauré, cet enfant prodige s'est engagé de manière très active dans le mouvement culturel de sa Bretagne natale. Origine Dans son enfance, il apprend le piano, l'orgue et le violon. Dès l’âge de 8 ans, il compose une sonate pour violon et piano. Élève de seconde au Lycée Clemenceau de Nantes, il écrit son premier opéra en trois actes Gilles de Rais, représenté le 18 mai 1893 à la salle des Beaux-Arts de Nantes. Parcours musical Admis en 1895 au Conservatoire de Paris et en 1897 dans la classe de Gabriel Fauré, il a comme professeurs d’harmonie Antoine Taudou et André Gedalge pour le contrepoint. Il orchestre quelques-uns des ouvrages de Fauré. Comme ses camarades – Maurice Ravel, Florent Schmitt, Louis Aubert, Jean Roger-Ducasse, Georges Enesco – il se fait connaître avant d’avoir quitté le Conservatoire. En 1903, il donne une Suite bretonne en trois parties, puis Brocéliande au matin : ces deux œuvres sont extraites d'un second opéra, Myrdhin (1902-1909), jamais été représenté. Toute sa musique est empreinte de son attachement à la terre bretonne. On la retrouve dans les six numéros de sa Rhapsodie gaélique, dans la Brière, en Forêt et une Symphonie en quatre mouvements. Il écrit également la Jeunesse de Cervantès pour orchestre réduit, Valse triste et Épousailles pour orchestre et piano. Le ballet La Prêtresse de Korydwen est créé à l'Opéra de Paris le 17 décembre 1926). Il écrit, aussi, une musique de scène pour le Tristan et Iseut (exaltation de l’âme celte) de Joseph Bédier où il met le meilleur de lui-même. Dans le domaine de la musique religieuse, il écrit une Messe brève pour orgue et chœur, ainsi qu'un Tantum ergo pour voix, orgue et orchestre. L'engagement constant pour la Bretagne Jeune, il apprend le breton, ce qui lui permet d'être admis comme barde dans la Gorsedd de Bretagne, dans laquelle il prend le nom bardique d'Oriaf. En 1910, avec Louis Aubert, il fonde l'association des compositeurs bretons, surnommée "Les Huit" ou "La Cohorte bretonne". Les autres membres sont Guy Ropartz, Paul Le Flem, Charles-Augustin Collin, Maurice Duhamel, Paul Martineau et Louis Vuillemin. Paul-André Bempéchat, dans son mémoire universitaire, montre que cette association est influencée par l'exemple des musiciens russes de la Nouvelle école russe qui souhaitaient une musique plus proche des mélodies et de la langue russe et "Les Huit" répondent, en quelque sorte, au "Groupe des Cinq" emmenés par César Cui. L'association ne survit pas à la Première guerre mondiale. Revenu en Bretagne - qu'il juge plus propice à la création - après la première Guerre mondiale, il est nommé en 1920 professeur de contrepoint et de fugue au conservatoire de Nantes. Il milite pour une autonomie culturelle de la Bretagne face au centralisme parisien et devient membre du Parti national breton et du groupe artistique Seiz Breur. Il compose sur des thèmes celtiques, comme le ballet la Prêtresse de Korydwen, ou bretons, comme le poème symphonique qui illustre le film La Brière de Léon Poirier, adapté du roman de son ancien condisciple au lycée Clemenceau, Alphonse de Châteaubriant. Il travaille aussi à la traduction de textes gallois anciens. Enfin il écrit des articles sur la musique dans divers périodiques. En 1929, il fonde avec le professeur de pharmacie, Édouard Guéguen, le Cercle Celtique de Nantes, un des plus anciens cercles de Bretagne. Il en dirige la chorale. Sa fin aura été aussi discrète qu’aura été sa vie. Florent Schmitt disait de lui : « de tous les musiciens marquants de la génération qui monte,il est peut-être le plus doué, le plus original, mais aussi le plus modeste ». Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.