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Goodbye CP de Kazuo Hara (1972)
revue 24 images
[Presse en ligne]
Dans ses mémoires professionnelles intitulées Camera Obtrusa, le documentariste japonais Kazuo Hara évoque d’entrée de jeu ce qui le distingue de Shinsuke Ogawa, son prédécesseur universellement respecté. Ogawa privilégiait une immersion au long cours auprès des gens qu’il désirait filmer, afin d’établir un profond lien de confiance avant de commencer un tournage. Pour Hara, au contraire, « la caméra est là dès le début ». « Ultimement, la principale différence entre Ogawa et moi réside dans ce que nous désirons voir», affirme-t-il. «Je veux voir toutes ces choses embarrassantes que les êtres humains cachent au plus profond d’eux-mêmes. [...] Avec la caméra, je tente de générer les actions. Je veux les forcer à exister. À l’aide d’une force délibérée. »
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