Un manga est une bande dessinée japonaise, qui signifie image dérisoire ou caricature. Le terme devient courant à partir du 18ème siècle, et correspond véritablement à la notion de bande dessinée au 20ème siècle.
Il se lit originellement de droite à gauche (sens de lecture japonais), en commençant par la dernière page. Une distinction est opérée entre shonen (manga pour "jeune garçon") et shojo (manga pour "jeune fille").
Le marché du manga représente 22% de l’industrie éditoriale japonaise et 38% des livres et magazines publiés au Japon.
Historiquement, le Yonkoma (bande dessinée à quatre cases) est implanté au Japon depuis l'apparition de la presse fin du 18ème siècle, avec des caricatures traitant des faits de société ou de politique.
Fin 19ème et ce malgré la censure, Kitazawa Yasuji, surnommé Rakuten, lance les bandes dessinées à 6 cases. Et parallèlement, Okamoto Ippei propose des caricatures dans un style plus simpliste.
Souvent utilisés à des fins de propagande, la censure et le nationalisme s’emparent du manga pour atteindre son apogée dans les années 30 puis durant la seconde guerre mondiale.
Le manga sert ainsi la politique et le gouvernement militaire, les auteurs participant à « l’effort de guerre ».
A l’aube de la seconde guerre mondiale, sous couvert d’une censure de plus en plus forte, l’éditeur Kodansha (la plus grande maison d’édition japonaise) lance une grande diversité de mangas.
Il devient de plus en plus populaire et connaît ses lettres de noblesses au lendemain de la seconde guerre, grâce au magaka Osamu Tezuka.
Retrouvez ci-dessous une sélection proposé par Gaétan Lebrun (médiathèque Jean Lévy), bibliothécaire et passionné de mangas.