Feu ! Chatterton
[Musique]
Edité par Sony ATV Music. [S.l.] ; 2014
Avec un univers décalé, cinq jeunes dandys incarnent le renouveau de la scène pop hexagonale, entre mélodies soignées et lyrisme assumé. Ils ont fait sensation lors de leur passage au Bars en Trans, à Rennes, puis ont sorti un premier EP et s'imposent comme la nouvelle révélation de la chanson rock française. Feu ! Chatterton débarque dans le paysage musical avec un univers qui mêle habilement langage poétique châtié, guitares électriques et claviers hérités du rock prog, au croisement d'un style qui emprunte autant à la littérature du XIXe qu'à l'écriture hip-hop, et séduit par son agilité à brouiller les pistes : des orchestrations entraînantes capables de s'encanailler du côté des dancefloors, des images qui se bousculent et n'ont que faire des formats standard de la chanson et une sacrée énergie doublée de complicité sur scène. Ils ont pas mal bidouillé ensemble depuis les bancs du lycée Louis-le-Grand à Paris, où les trois initiateurs du groupe se sont rencontrés. Arthur (plume et voix grave du groupe), Clément et Sébastien (guitares, claviers et compos) se connaissent depuis onze ans et ont essuyé les plâtres le temps de leurs études dans un mélange de slam, de jazz et de fusion, avant de trouver leur identité en suivant la voie d'un rock qui leur correspond mieux. « On a commencé à écrire pour faire vivre les textes. On écoute surtout du rock et de la chanson : Bowie, Talking Heads, Television, Bashung, Gainsbourg... Musicalement, Radiohead est le groupe qui nous a le plus influencés par la grande liberté qu'il a dans les arrangements et les structures ». Ainsi naquit Feu ! Chatterton en 2011 : nom porteur d'une référence romantique qui leur va comme un gant, choisi après être tombé en admiration devant La Mort de Chatterton du peintre britannique Henry Wallis, et qui se prolonge sur scène jusque dans le look dandy d'Arthur. Le groupe se fait remarquer l'année suivante avec son premier clip, La Mort dans la pinède, avant d'être rejoint par Antoine à la basse et Raphaël à la batterie pour les live. Depuis, tout s'accélère. Ils ont remporté les prix Chorus des Hauts-de-Seine et Paris Jeunes Talents, qui leur a permis de financer en autoprod deux EP et le deuxième clip de La Malinche, et ne sauraient tarder à être signés pour pouvoir sortir leur premier album. On l'attend impatiemment.